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Cette page sur le Parpaillon est dédiée à notre ami Jean-Claude qui a disparu bien trop tôt. Jean-Claude et Mylène nous ont fait passer d' inoubliables moments dans leurs belles montagnes.
Le Parpaillon, c' est LA plus belle balade dans les environs. (enfin, c' est moi qui le dis)
De Cannes, 110 km pour arriver à St. Etienne de Tinée par la superbe vallée de la Tinée, puis le col de la Bonette qui mène en vallée de l' Ubaye.
Rien que la Bonette, c' est déjà du très grand bonheur.
fr.wikipedia.org/wiki/Col_de_la_Bonette
Puis, en suivant l' Ubaye, bifurquer à La Condamine-Châtelard pour suivre le torrent du Parpaillon par la D 29 qui nous amène au tunnel, à 2640 mètres d'altitude.
Le tunnel a été contruit (début des travaux 1891) par le génie militaire de l'armée des Alpes pour créer un passage pour une route militaire stratégique.
Long d' environ 500 mètres, il a été inauguré en 1901.
En le franchissant, on passe de la vallée de l' Ubaye à celle de la Durance.
Historique :
Pour nous, le premier Parpaillon a été fait en 1997.
Cette "découverte" sentait bon l' aventure, la totalité du Moto-club des Veuves Noires y participait !
Nous avions même dû amener du bois sur les motos pour faire nos entrecôtes, car à cette altitude, il n' y a plus d' arbres !
...et un retour en arrière de quelques années, une copie de Moto-Journal de 1935...
Je suis tombé amoureux du site et ai décidé d' y faire chaque année un truc sympa entre copains, c' est ainsi qu' est née "La rencontre Internationale Hivernale du Parpaillon"
Comme je l' écrivais plus haut, pour un bon Parpaillon, il faut d' abord franchir la Bonette.
A 8 km du sommet, le camp des Fourches
fr.wikipedia.org/wiki/Camp_des_Fourches
On distingue les planches reliant 2 casernements, et qui permettaient en hiver de changer de baraque par un tunnel creusé dans la neige.
Peintures murales du "Foyer du soldat" inspirée par la "Revue nègre" de Joséphine Baker.
Bien entendu, y' a des cons qui ont barbouillé dessus !
Nos chasseurs et artilleurs n' avaient pas la télé et ne rentraient sans doute pas souvent chez eux, mais quelle belle vue ils avaient !
Les moutons qui paissent là ne peuvent pas avoir mauvais goût
Au sommet, halte obligatoire et photo devant la stèle, ici, un couple de Polonais venu en Virago (?)
Dans la descente sur Jausiers, un charmant lac.
Y a personne qui se baigne, ils sont tous entassés sur les plages 100 bornes plus bas !
Puis, le camp de Restefond.
Notez les étoiles dessinées sur la montagne, au centre de la photo.
A la Condamine, vue sur le fort de Tournoux
le camping de Champ Félèze, le fort intermédiaire.
Je ferai bientôt une page rien que sur le fort de Tournoux.
Entre temps, nous avons fait la connaissance de Jean-Claude et Mylène, qui nous recevaient dans leur chalet "Le Clausis".
L' adresse, c' est "à l' entrée du plateau du Parpaillon".
Et c' est là que ça a commencé, avec chaque fois des retrouvailles...
Y en a même qui arrivaient de nuit, un peu à la bourre pour l' apéro !
... et le chalet n' a plus été assez grand !
Il a fallu monter une tente pour pouvoir dîner
On est pas à l' aise dans la tente modèle 56 ?
En fin de repas, après une tartiflette mitonnée par Mylène, concert rock médiéval par notre Barde à nous qu' on a.
Pour le logement, ce n' est pas la place qui a manqué.
Au cours de la nuit, certains d' entre nous se sont même marmottisés.
*Aparté sur les marmottes :
Lors des premières éditions, la participation au Parpaillon était exclusivement mâle.
(des contrôles étaient effectués avec rigueur)
Pour pallier à l' absence de nos femelles, une chasse à la marmotte se déroulait alors, consistant à imiter le cri d' amour de la marmotte mâle pour attirer...
... Ben les femelles bien sûr.
C' était un exploit des plus sportifs, mais non dénué de danger, car les griffures sur les testicules sont particulièrement douloureuses !
Maintenant, on vient avec nos nanas, mais on a plus vingt ans non plus...
Quelques spécimens, sur la route de la Bonette:
et des locales :
Mais avec un peu de patience et de douceur, on arrive à leur enseigner des choses intéressantes.
C' est pas tout, mais on n' est pas encore montés au tunnel.
La piste n' est pas des plus carrossables, mais quelle vue !
Vers le milieu du tunnel se trouve une plaque de glace (qui ne fond jamais) de 5 ou 6 mètres de long.
Quand on ne le sait pas, c' est très surprenant.
Non, je ne suis pas allé au tas.
En juillet 2006, nous avions regagné les tentes sous un orage particulièrement soigné, et au matin, ciel bleu et neige sur les montagnes
Cette année, en juin, le tour de la cîme de la Bonnette n' était toujours pas dégagé.
Chaipuquand, mais c' était impressionnant, j' ai roulé entre deux murs de neige de 4 m de haut avant la cîme
Fin de l' historique.
J' ai mis en vrac les photos que j' ai pu retrouver, il n' y avait pas encore d' APN pour les premières éditions, d' autres fois, j' avais oublié mon appareil et aussi oublié de faire des photos...
Même la 202 peut être belle
Andrea, Michel, Xavier et Nathalie sont allés tout droit, ratant la vallée de la Tinée
Ils arriveront par la Cayolle.
Nous poursuivons sans eux, en arrière avec Jurek, je lui fais visiter le camp des Fourches
Jurek et Ruben au sommet
Arrivée à la Condamine.
Andrea et son groupe dissident nous ont devancés
Je ne suis pas le dernier, les grenoblois manquent encore à l' appel.
Repas à la pizzeria la Rimaye (bonne adresse)
L' équipe est complète, montons vers Ste Anne
Dans la montée, pouvons admirer Tournoux
Arrivée au terme du voyage.
Le restaurant s' appelle la Résinière, en pleine montagne.
C' est maintenant Stéphanie, une des filles de Jean Claude et Mylène qui nous reçoit
(prendre la piste à gauche, juste avant l' entrée de la station de Sainte Anne)
Si vous voulez y aller (ce que je vous conseille), téléphone 04 92 84 32 57
Jurek et Michel montant une tente Mle 1922
D' autres prennent des forces
Ma tente, elle, se monte en 5 secondes
Andrea s' est changée pour le dîner
Le montage de tentes se termine juste à apéro o' clock !
Photo rarissime : Jurek boit du thé !
Soyons clairs: Le thé, ça n' a pas duré !
Deux écoles découpe du gigot:
Méthode Patrick à la verticale
Méthode Jojo à l' horizontale
Il y a aussi la méthode Catherine, sans couteau.
Bien entendu, les Sucres Verts, nommés ici "cornichons de l' Ubaye"
Elle est pas mignonne, Stéphanie ?
Je suis pistonné, j' ai eu droit à la double dose !
Quand on a fini, on est tout de même allés se coucher.
Et il a plu.
Il a plu sans cesse.
Cette année, on n' aura pas fait le tunnel, retour sous des trombes d' eau, pluie, neige et brouillard dans la Bonette, enfin, à la sortie de St. Sauveur, le temps s' éclaircit et 2 km plus loin, ce sont les cigales qui font tant de bruit que par moments, on n' entend plus le bicylindre !
Merci à tous.
Réaction n°5
Week-end inoubliable grace a une bande de motard et motarde super sympa le Parpaillon a consommer sans modération.Les berrichons.
Réaction n°4
super virèe ...ça rappelle le bon temps !!...ou le sale temps en l'occurence !! ma region natale les vosges ou "les eleph "...en plus sympa...bravo jeannot
bizzzzzzzzzzous
Super JN!!!!
Bon reportage sur notre vallée qui nous est si chère aujourd'hui sous la neige!!!
La moto c'est cuit pour cette année!!!!
A bientôt