Présentation
Notre journée sur place et aux environs

D' abord, nous ne sommes pas à Mai Chau, ce village pour longs nez s' appelle Ban Lac.
Enfin, ça ne change pas grand chose.

Nam nous demande si la visite d' une usine de fabrication de "chopsticks" nous intéresse.
Nous avons compris "joysticks".
Je ne vois pas une usine de trucs électroniques au milieu de la rizière, mais ne suis plus à un étonnement près !
(pour les non anglophones, "chopstick" c' est les baguettes pour manger à l' asiatique, et "joystick" la manette de jeu électronique)

En route donc, l' usine est entre la route et la Rivière Noire.

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Les baguettes sont bien entendu en bambou.
La matière première est livrée par voie fluviale, il suffit de la remonter jusqu' à l' usine.
Sur la gauche, la douche du personnel.

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Les troncs sont ensuite débités, le "noeud" entre deux tubes est une chute.

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L' avancement, comme tout le reste, est manuel.

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Le poste de découpe.
Les chutes tombent dans un panier, les tubes étant récupérés par la madame que l' on voit accroupie, et qui les fend en deux au coupe-coupe.
Une vidéo de la découpe:
www.youtube.com/watch

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Les tubes fendus sont ensuite apportés aux deux postes d' "emboutissage".
Un moteur actionne un piston dont l' avancée pousse le bambou à travers une sorte de filière qui le calibre.

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Bon, il ne faut à aucun poste laisser ses doigts au milieu.
Une vidéo de l' emboutissage :
www.youtube.com/watch


Les baguettes finies sont liées en fagots qui sont transportés sur le stock de produits finis.
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Les chutes sont stockées, et seront vendues à l' industrie du papier.

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Et ça paye bien ?
Ces gens travaillent 12 à 13 heures par jour.
Le salaire mensuel correspond à 30 JOURS de TRAVAIL, et non à une période de 1 mois.
Ces 30 jours de travail sont payés 100 USD, soit 70 euros.
Les jours "maladie" ne sont pas payés, si le dispensaire est gratuit, les médicaments doivent être achetés, il n' y a pas de sécu.
Comme certains de ces ouvriers habitent loin, ils dorment sur place pour économiser le transport.
Depuis ce jour, je ne regarde plus les baguettes du restau chinois de la même manière...

Le stock de produits finis.

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Retour au village par une très jolie petite route

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Cette maison (me souviens plus du nom, il faut que je boucle le récit avant d' avoir tout oublié) est celle des réunions politiques.
Il y en a une dans chaque village.

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Il est encore tôt. Nous partons à pied pour promenade dans les villages à travers la forêt et la rizière.

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Regardez bien la photo qui suit.
On ne verra pas d' autres footeux sur mon site.

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Ces fruits sont des papayes.

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Une vidéo pour "entendre" craquer le bambou.
La voix, c' est celle de Nam qui rigole en voyant Andrea filmer les bambous.
www.youtube.com/watch

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Repas au gîte.
Avons goûté le Da Lat blanc, il n' était hélas pas assez frais pour être mieux apprécié.
Encore un excellent repas, faut dire qu' il y en a bien pour 3 ou 4 euros...

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A ce prix, le poisson n' est pas au complet !

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Prenons le café dans une maison voisine, tout au bord de la rizière.
Les proprios recevant des amis, c' est Nam qui se charge de faire les cafés !

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A la table d' à côté, un groupe de jeunes filles prépare son repas.

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Celle-là, je vous l' avais pas encore faite, c' est de la rizière by night.
C' est pas la rizière qui fume, c' est ma clope.

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Un magnifique (et énorme) papillon de nuit.

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Un jeune client nous capture une sorte de cigale.
Vu la longueur de ses ongles, il ne bosse pas dans la rizière du matin au soir !
D' ailleurs, des mâles qui bossent, on n' en voit pas beaucoup...

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C' est la soirée insectes, Andrea a apprivoisé une luciole.

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Nous regagnons notre chambre.
Engels, Marx, Staline et leurs potes ne nous empêchent pas de dormir.
Après le petit déjeuner, je demande à la patronne l' autorisation de visiter sa cuisine.

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La cuisinière

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Le cuistot nettoie un poulet

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Là, c' est pour les nems

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Et ici, pour les sauces

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Un mini-marché devant notre porte

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Et nous quittons le village et sa rizière

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Direction Hoa Lu, puis Tam Coc, où nous attend la belle Loan.

(à suivre...)





Date de création : 16/06/2011 @ 12:22
Dernière modification : 16/06/2011 @ 17:01
Catégorie : - Récits de concentres, voyages, ...
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Réactions à cet article

Réaction n°3 

par JN le 02/07/2011 @ 14:36
Mon Léon,
Contrairement à l' uri blanche, qui est la femelle de l' uri noir, il n' existe pas de mamayes.
Félicitations pour l' avoir inventée.
JN

Réaction n°2 

par Tess le 17/06/2011 @ 07:57
Joli reportage sur les baguettes, et les chinois eux inondent avec les baguettes plastoc confused

Je continue...

Réaction n°1 

par Leon le 16/06/2011 @ 17:54
Arf, maintenant tu postes en journée !

Bon, j'n'ai pas la tof de la mamaye. k

/Leon-OK-je-sors