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Un petit mot sur la Nam Youm, extrait d' un forum sur l' Indo
Durant la bataille de Dîen-Bîen-Phû se constitua, à l'écart des combats, une sorte de communauté étrange que l'on nomma les "rats de la Nam Youm".
Ce sobriquet bien peu élogieux viens du fait qu'il s'agissait de déserteurs ayant fui les combats afin de
se cacher en attendant la suite des événements.
Ne pouvant rentrer dans leurs unités ils s'aménagèrent des sortes de boyaux dans les berges de la rivière Nam Youm.
Il y avait parmi eux des déserteurs, des lâches, mais également des Nords Africains complétement perdus qui avaient vu leurs cadres français tués au combat et, ne sachant plus où aller, s'étaient réfugiés là parmi les autres "rats".
ils formaient une communauté disparate qui survivait en pillant les colis de vivres parachutés, volant même jusqu'aux médicaments et papiers officiels qu'ils revendaient à prix d'or en fabriquant de fausses citations et divers ordres de missions truqués.
Lorsqu'il devint adjoint du colonel Langlais, le commandant Bigeard, révolté par ces gens, proposa à Langlais d'envoyer quelques compagnies paras ou légionnaires afin de régler la question.
Le colonel Langlais était tout aussi écoeuré que Bruno, mais refusa toute intervention afin d'éviter de faire couler un peu plus de sang français.
A la chute du camp retranché, les "rats" se faufilèrent tant bien que mal parmis l'anonymat de la foule des prisonniers.
Sources :
Erwan Bergot : convoi 42
Colonel Pierre Langlais : Dîen-Bîen-Phû
A l' écart et signalé nulle part (encore merci Jacques) se trouve le mémorial français
C' est son gardien qui nous en a ouvert les grilles.
A la sortie, il a reçu un royal pourboire.
Vous avez bien lu : Ce monument a été construit par un ancien sergent de la Légion, en hommage à ses camarades de combat.
Dans le film de P. Schoendorffer, un soldat s' apprêtant à sauter sur Diên Biên Phu explique à un journaliste américain que c' est leur boulot de combattre parce que la République leur en a donné l' ordre, mais qu' ils n' aiment pas être "gaspillés".
Ils ont pourtant été gaspillés.
J' ai honte de cette République et des politiciens qui gaspillent leurs soldats.
L' histoire de la construction du monument
www.anapi.asso.fr/fr/au-vietnam
Le monument se trouve sur l' ancien emplacement de l' hôpital de DBP.
On se calme et l' on revient sur DBP
Avant le repas, je décide de m' offrir un ver...
Finalement, c' est bien, le whisky !
Le bar est ouvert sur les courts de tennis, et largement garni d' orchidées
Repas de buffle et sortes d' épinards à l' hôtel, avé un Da Lat rouge.
Comme d' habitude, succulent.
Visite nocturne au Monument de la Victoire.
Pour y arriver, il y a 360 marches à monter.
Nam reste en bas, et je décide de lui tenir compagnie avec une 'tite bière.
C' est encore l' intrépide Andrea qui s' y colle !
Il y a plus de monde en bas des marches qu' au monument, les vendeurs de boissons font des affaires !
Gigantesque fresque, mais je soupçonne qu' ils n' ont qu' un seul modèle !
Excellente nuit.
Léger brouillard au matin.
Faisons quelques pas avant le départ, les salons de coiffure sont encore fermés.
Il n' y a pas eu de vent cette nuit, les cheveux de la veille sont encore au pied du poteau.
Les peintres n' ont pas les horaires du coiffeur, mais que dirait le représentant HST ???
A ce genre de détails, on sait que l' on sort de la ville.
Direction Son La et son pénitencier (mais dans quelques jours!)
Réaction n°5