8 avril : Bac Ha - Sa Pa env.120 km
Non seulement il bruine, mais il y a du brouillard.
Ce qui est chouette, c' est que cela ne dure pas.
Au cours d' un arrêt pipi-clope, nous achetons quelques fruits
Un bruit "toc-toc-toc" nous intrigue, le marchand nous informe que son fils sculpte le bois, et nous invite à aller le voir.
Ce jeune homme utilise une latte de bois et non un marteau
Tiens ! Voilà qui est singulier, le truc qui roule devant nous : D' après Nam, il s' agit d' une livraison à un restaurant, car les Viêtnamiens ne promènent pas leur chien, et en tous cas, pas une douzaine à la fois.
Ici, les panneaux de bois sèchent, ils seront vendus à l' industrie du papier.
(à propos séchage, le jean d' Andrea ne l' est toujours pas !)
Sur la 2x2 voies, juste avant Lao Cai, c' est une colonne d' ânes qui circule plein gauche !
Petite parenthèse : Il n' y a pas d' ânes au Viêtnam, excepté à Lao Cai. Pourquoi ?
Comme ils circulaient à gauche, autre parenthèse concernant la circulation :
Au Viêtnam, on roule à droite.
Mais à droite, il y a souvent :
des piétons, vélos, cyclos, cochons, buffles etc...
Alors, tout le monde roule à gauche (camions y compris) et dépasse donc à droite.
Simple, non ?
Nous pénétrons donc dans l'accueillante cité de Lao Cai (notez où roule Nam)
Lao Cai, c' est aussi une frontière avec la Chine, au milieu du pont.
Allez, là, je vous gâte :
4 tableaux d' une fresque hautement patriotique :
Sur l' avant-dernière, un vélo transportait des durians, ce fruit qui dégage une odeur de cadavre en putréfaction.
Quand je vous disais que l' on trouve de tout sur les trottoirs !
Celle-là, elle m' a ému...
Peu de panneaux publicitaires, mais une marque s' affiche bien.
Et re-direction la montagne, nous ne cessons de grimper
Epais brouillard à l' arrivée.
Nam nous a prévenus : Après 15 H, on ne verra plus à 10 mètres !
Installation à l' hôtel, le sol est mouillé malgré le chauffage électrique qui fait ce qu' il peut !
La vue depuis la chambre
Le radiateur est détourné de sa fonction initiale !
Z- êtes vraiment vernis, je vous livre ici la limpide explication du mot "fumantes"
Ayant réglé la minuterie du chauffage sur la durée maxi (1H) nous sortons en ville.
C' est vraiment le piège à touristes, même les mémés Zao parlent anglais, enfin juste ce qu' il faut pour vendre leurs broderies.
Sur les conseils de Nam, on ne regarde pas ce qu' elles présentent, ou simplement on dit "Khong Cam on" mais en souriant.
Mais pas facile, nous avons vu plusieurs "longs-nez" qui ne s' en dépêtraient plus, encerclés par un troupeau de femmes !
Nous avons beaucoup pensé à nos amis Tom et Chantal, car toutes nous disaient :
"Baï Toumi, Baï Toumi"
Bien entendu, un tour au marché s' impose
Devant acheter des dongs, nous ne nous attardons pas et allons vers la banque (vers les escaliers à droite)
Surprenant ! Le brouillard s' est abattu d' un coup !
Quelques millions de dongs en poche, regagnons l' hôtel par le marché aux fleurs.
Juste à côté des poubelles, de splendides orchidées.
Je me fends d' une paire de chaussures de marche (un million de dongs), car demain, nous ferons une marche d' une quinzaine de kilomètres en pleine nature et passerons la nuit chez l' habitant.
Cette escapade sera le point fort de notre voyage.
Ne manquez pas la suite des aventures de JN et la Katha dans le prochain épisode !!
(dans quelques jours, hein, c' est long à pondre !!!)
Date de création : 11/05/2011 @ 18:48
Dernière modification : 17/05/2011 @ 20:07
Catégorie : - Récits de concentres, voyages, ...
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